Movember : En novembre, engagez-vous et laissez pousser votre moustache
Depuis plusieurs années, novembre est le mois de la moustache. Peut-être l’avez-vous constaté, tous les ans à cette période de l’année, on voit davantage de moustachus que le reste du temps.
Pourquoi ? Pourquoi se laisser pousser la moustache, précisément à ce moment ? Pourquoi vous, messieurs, feriez de même ? Pour célébrer Movember et la santé des hommes !
Movember, qu’est-ce que c’est ?
Après « Octobre rose » pour sensibiliser au cancer du sein, voilà qu’arrive « Movember ». Le terme est une contraction de « moustache » et « novembre ». Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Le mouvement serait d’abord né en Australie, à l’aube des années 2000, avant de devenir populaire dans le monde entier. Dès leurs débuts, les moustachus du mois de novembre ont eu un objectif : sensibiliser aux maladies masculines. Pour ce faire, ils ont donc décidé de laisser pousser leur moustache pendant 30 jours, espérant que cela attire l’attention et permette de récolter des fonds pour la recherche médicale.
Et ça a marché ! Le mouvement a même entraîné une forte adhésion dans le monde entier. Désormais, Movember est officiellement suivi par une vingtaine de pays et une association au rayonnement international a vu le jour : la Movember Foundation Charity. Sur près de 20 ans, l’organisation a récolté plus de 170 millions de dollars et financé plus d’un millier de projets en faveur de la santé masculine.
En France, Movember s’est vraiment développé à partir de 2012. En cette année 2022, le mouvement célèbre donc ses 10 ans dans l’Hexagone. Cette date anniversaire est peut-être le bon moment de tenter l’aventure, si vous n’y avez pas encore pris part…
Pourquoi se laisser pousser moustache en novembre ?
En décidant d’adopter la moustache pendant le seul mois de novembre, on devient un « Mo-Bro ». En tant qu’homme, on affiche ainsi notre solidarité avec nos homologues victimes de maladies graves, comme le cancer de la prostate ou celui des testicules.
La moustache attirant l’attention, elle devient un alibi pour déclencher le dialogue avec nos proches ou avec des inconnus, rencontrés au hasard, dans la rue. Et on profite de la conversation pour communiquer sur ces fameuses maladies masculines dont on parle trop peu au quotidien, pour faire de la prévention et, surtout, pour essayer de récolter des fonds.
Pour ceux qui restent réticents au port de la moustache, il existe d’autres manières de participer à Movember. Vous pouvez notamment vous engager à parcourir 60 km à pied (en marchant ou en courant). Vous pouvez également organiser un « Mo-ment », événement ludique et sympathique au cours duquel le but reste de mobiliser des fonds destinés à la recherche.
Les règles à connaître pour devenir un parfait Mo-Bro
L’aventure démarre le 1er novembre. Pour entrer dans la communauté, il faut, le 1er novembre, être rasé de près. On peut se raser soi-même dans sa salle de bain, avec sa tondeuse ou son rasoir, ou se rendre chez son barbier, qui prendra le temps de procéder à un rasage au millimètre et de prodiguer des soins spécifiques pour sublimer la peau.
À partir de cette étape, on cesse de raser sa moustache. En revanche, on continue de faire la chasse aux poils de barbe car, à Movember, barbes et boucs sont proscrits. On veille évidemment à entretenir correctement les quelques poils qui surmontent notre lèvre supérieure, car être un Mo-Bro, c’est être un parfait gentleman en toutes circonstances.
Chaque homme est libre de choisir la forme qu’il préfère, en fonction de son style, de son visage… Sur le site officiel de l’organisation movember.com, un guide est disponible pour aider les Mo-Bros à définir une forme de moustache. Si l’on a besoin de conseils supplémentaires pour déterminer sa « coupe » idéale, on peut s’en remettre à son barbier habituel.
Si l’on nous interpelle grâce à notre moustache, en tant que bon Mo-Bro, on doit se montrer ouvert au dialogue. Car c’est bien le but ultime de notre nouvelle moustache : créer du dialogue. C’est l’occasion de glisser quelques mots sur notre initiative et sur la possibilité qu’a chacun d’aider la recherche sur les maladies masculines, en faisant des dons ou en participant à des événements.
Inspirations pour Movember : Les principales formes de moustaches
En début de mois, votre moustache pourra ne pas ressembler à grand-chose, la pousse des poils pourra entraîner des démangeaisons… Mais on tient bon et on persévère jusqu’à la fin novembre. En plus d’agir en faveur d’une bonne cause, vous pourriez finir le mois avec une superbe moustache et un nouveau style. Néanmoins, il est important de choisir, dès le départ, la bonne forme. En cas de doute, on peut se fier à son instinct, demander l’avis de son entourage ou de son barbier.
Parmi les formes les plus populaires et les plus passe-partout, citons la pyramide. Grande ou petite, elle doit être parfaitement taillée sur les bords extérieurs, mais nécessite assez peu d’entretien par ailleurs. La moustache chevron, à la fois typique des années 80 et indémodable, est un autre style relativement sobre et facile à entretenir.
Pour révéler le dandy qui sommeille en vous, privilégiez une moustache fine et travaillée. Coupe à l’Anglaise, coupe crayon, façon Dali avec les pointes qui remontent… Indéniablement, ce type de moustache vous permettra de paraître élégant et de vous faire remarquer. Mais gare à l’entretien ! Les poils doivent régulièrement être taillés et peignés, et la moustache doit être sculptée chaque matin à l’aide de cire.
Vous voulez affirmer votre look et votre caractère à travers votre future moustache ? Vous pouvez opter pour une forme fer à cheval, une Gauloise avec pointes vers le bas ou une belle Impériale avec pointes vers le haut. Avec ces coupes c’est certain, vous ne passerez pas inaperçu et réussirez à coup sûr à attirer l’attention et à mobiliser des dons.
Prendre rendez-vous pour une coiffure au top