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En exploration chez les barbiers du monde : épisode 2

 

Il y a quelque temps, nous vous présentions les coiffeurs-barbiers turcs et américains. En cette rentrée, plutôt que d’ajouter au stress ambiant provoqué par le retour au bureau et la nouvelle année scolaire, nous avons décidé de prolonger vos vacances et de vous faire voyager encore un peu.

 

Cette fois, nous partons en Asie et en Afrique. Prêt pour le décollage ? Direction l’Inde, le Vietnam, Dubaï et le Kenya, pour une exploration chez les barbiers du monde.

 

Les barbiers de rue, une tradition en Inde, au Vietnam et partout en Asie du Sud

 

En Inde, au Vietnam, mais également au Pakistan, au Népal et ailleurs en Asie, les barbiers de rue règnent en nombre.

 

En Inde en particulier, on trouve des barbiers à tous les coins de rue. Pour ceux qui ne possèdent pas de boutique, ils opèrent parmi la foule, au milieu du brouhaha des klaxons. Les clients – assis sur une chaise ou sur le sol – n’ont pas besoin de prendre rendez-vous à l’avance, il suffit d’attendre quelques minutes que le coiffeur-barbier soit disponible. Pour un rasage de près, les barbiers indiens utilisent crème de rasage et lame. La lame traditionnelle est également utilisée pour les finitions dans la nuque et autour des oreilles. Pour les moustaches et les cheveux longs, ils troquent la lame contre les ciseaux. Les hommes indiens étant très soignés, les barbiers sont très expérimentés. Ils parviennent à travailler rapidement et efficacement, avec beaucoup de minutie. En tant que visiteur occidental, on peut se réjouir du petit prix de la prestation.

 

Le Vietnam est un autre pays du continent asiatique où les barbiers courent les rues. Comme en Inde, ils installent leur petit stand sur le trottoir, avec tout le matériel nécessaire : chaise pour le client, tablette avec miroir, ciseaux, tondeuse électrique, lame, produits de soin… Et comme en Inde, on peut se faire couper cheveux et barbe en même temps pour quelques euros. Le professionnalisme des coiffeurs-barbiers vietnamiens et leur sens du détail garantit des coupes irréprochables. Seul inconvénient, les souhaits des clients occidentaux ne sont pas toujours respectés car les modes sont différentes et certaines coupes, comme le dégradé américain, demeurent inconnues pour les barbiers les plus anciens.

 

À Dubaï, les barbershops bon marché rivalisent avec les coiffeurs à l’occidentale

 

Dans cette ville des Émirats arabes unis, la vie est chère. Les prix affichés dans les salons de coiffure-barbier sont en effet souvent équivalents à ceux proposés en France. Parfois, ils sont même plus élevés. En moyenne, il faut dépenser entre 40 et 50 euros lors d’un rendez-vous en boutique. Toutefois, on trouve également des coiffeurs dont les tarifs défient toute concurrence. Ils sont généralement d’origine indienne et assurent plusieurs services : taille de barbe, coupe de cheveux, massage, soin du visage…

 

Si la tondeuse est un instrument parfaitement maîtrisé et polyvalent, la paire de ciseaux est privilégiée pour les cheveux longs, les moustaches et les poils rebelles de la barbe. Quant à la lame traditionnelle, elle est maniée avec dextérité pour une précision maximale et une peau rasée de très près.

 

Au Kenya, les « Kinyozi » aident les hommes à prendre soin d’eux

 

Quelle que soit leur classe sociale, les Kenyans portent une grande attention à leur image. Il est en effet rare de voir un homme à la barbe longue, mal rasée ou arborant une coupe de cheveux non-entretenue. Il faut dire que pour moins de 1 euro, on peut bénéficier d’un service professionnel de coupe et de rasage. Ne pas en profiter serait dommage. D’autant que de nombreux coiffeurs proposent, en plus de la coupe de cheveux et de barbe, des services de coloration, hair design, etc.

 

Les coiffeurs et barbershops kényans sont facilement repérables. Ils sont signalés par des pancartes et enseignes portant l’inscription « Kinyozi ». Il s’agit du mot swahili pour désigner les barbiers. En fonction de la nature des cheveux et de la coupe souhaitée, le shampoing peut être évité. Sur des cheveux afro par exemple, on passe directement un coup de tondeuse. Les kinyozi maîtrisent si bien leur outil qu’ils redessinent même les contours à la tondeuse.

 

Pour la barbe, les professionnels opèrent évidemment avec une lame. Bien protégé sous une cape ou une serviette et confortablement installé dans un fauteuil, le client peut se détendre tandis que le barbier fait son travail. Produits de soin, gommage et/ou massage peuvent être réalisés en fin de séance pour peaufiner le résultat, sublimer la peau et apporter un peu de sérénité avant de retourner travailler, de retrouver les amis ou de rentrer chez soi.

 

 

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